Aujourd’hui, nous avons commencé la rédaction de notre poème sur l’Halloween.  Je trouve que ce thème se prête bien à un poème parce qu’on peut laisser aller notre imagination.  Les enfants qui sont moins habiles en écriture ne sont pas obligés de raconter une histoire.  Ils peuvent simplement lancer des idées pour créer des ambiances.  Cela nous permet de nous placer dans un vrai contexte de création et de lancer des idées pêle-mêle sans passer par la structure d’un texte.  C’est plus comme un jeu. C’est aussi moins épeurant comme premier contact avec l’écriture.  Un poème est plus court à écrire et on peut le terminer quand on décide de le terminer.  Il n’a pas de début, de développement ou de fin proprement dit.

Cette semaine, je leur ai lu quelques poèmes à 2 ou 3 reprises.  J’ai un livre de poèmes et de comptines pour enfants.  Les textes sont plus adaptés.  Ils se font un peu l’oreille et on voit en même temps les onomatopées.  Il y a souvent des bruits dans les comptines pour enfants:  cric, crac, plouf, etc.  Dans un poème sur l’Halloween, les bruits ajoutent un caractère sinistre à l’ambiance ou à l’action qui se déroule.  

Après avoir lancé toutes sortes d’idées, nous préparons notre banque de mots. Cette banque de mots est organisée d’une façon spéciale:  les mots sont classés par son.  Exemple:  enfant, sang, vent, méchant, morts-vivants, éléphant, pansement, etc. Regrouper les mots de cette façon facilite le travail des enfants pour trouver des rimes.

Le brouillon sur papier est rangé dans leur carnet en carton. Je fais le lien avec le carnet sur le web qui s’en vient bientôt.  La semaine prochaine quand nous allons continuer la rédaction de notre poème, je dirai aux enfants d’ouvrir leur carnet et de prendre leur travail.  Phrase que je dirai quand nous irons à l’ordinateur pour travailler sur notre carnet (web).  Ils vont vite faire le parallèle.