L’éducation aux médias

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Les mots blessent …

Tweet du docteur Price-Mitchell

Message à considérer quand nous parlons d’éducation aux médias avec les adolescents et les enfants et que je me permettrais de traduire par :

« Les mots que tu utilises deviennent les sentiments qui t’habitent. »

 

En lien avec ce sujet, je vous propose de visiter « Les mots blessent » : cette page fait partie du site du gouvernement du Canada « Non à la cyberintimidation« .

L’éducation aux médias est un sujet dont j’ai parlé quelquefois dans le passé en soulignant toujours l’importance de former les jeunes pour qu’ils utilisent les médias d’une façon responsable.

Je me permets de citer plus bas un billet que j’ai écrit ici même sur ce blogue en 2009. En y regardant bien, je me rends compte que peu de choses ont changé et j’irais même jusqu’à dire que les choses ont empiré au niveau des médias sociaux.

Une conclusion rapide que je me permets de mentionner :

Par le passé (la décennie 2000), nous avons enseigné aux enfants à protéger leur identité sur Internet en utilisant un pseudonyme. Je constate que 10 ans plus tard, ce même pseudonyme qui permet de protéger l’identité offre surtout le pouvoir de discriminer sans être reconnu, de démolir sans être redevable, d’oser les pires méchancetés sans avoir à se dévoiler… C’est la liberté d’expression anonyme où il est permis de tout dire sans avoir rien à assumer.

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Voici donc l’extrait de mon billet :

L’éducation aux médias, c’est quoi?

C’est ne pas être démuni face aux messages que l’on reçoit par les médias, c’est-à-dire: la radio, la télé, les journaux, Internet, les sites web, etc. Les médias sont partout et ils nous disent constamment comment être, comment agir, quoi penser, quoi porter, ce qu’il faut manger, ce qu’il ne faut pas manger, quoi dire, comment se sentir, etc.  Les messages sont nombreux et l’on peut s’y perdre.  Alors, une personne qui sait comment réagir aux médias est capable de:

 – filtrer les messages qu’elle reçoit (les bons, les positifs, les négatifs, côté humain, côté inhumain)

 – comprendre l’influence que les médias exercent sur sa vie

 – garder le contrôle sur ses émotions et sa liberté de jugement

 – décider ce qui est bon pour elle sans être soumis à une influence

Aussi, cette personne n’est pas démunie puisqu’elle est capable d’utiliser les médias pour communiquer adéquatement avec son entourage ou son réseau social.  Elle évite les pièges de la publicité.  Elle fait un usage civilisé des courriels, des messages textes,  des « environnements sociaux sur le web » et elle respecte les droits d’auteur.  Elle reconnaît la propriété intellectuelle et y fait attention.  Elle sait protéger la vie privée des gens qui l’entourent ainsi que la sienne.

Comme vous pouvez le constater, toutes ces qualités sont de plus en plus importantes à maîtriser dans notre monde moderne.  Je crois que vous serez d’accord avec moi si je vous dis qu’il est important que vos enfants ne deviennent pas des « pions » dans le monde des médias mais plutôt des adultes responsables et avertis qui savent comment composer avec ces nombreux outils.  De là, l’importance d’enseigner l’utilisation des médias à l’école pour en comprendre tous les rouages.

Twitter ou ne pas twitter …

là est la question!

Je jongle en ce moment avec l’idée de twitter avec mes élèves. J’ai trouvé plusieurs expériences intéressantes sur le web, mais j’ai de grandes interrogations quant à l’utilisation éducative de cet outil.

 

Pédagogique?

Alors que l’on exige de longs textes des élèves, je me demande s’il est pensable d’améliorer l’écriture en utilisant seulement 140 caractères.

Je m’interroge également sur la façon de rendre cet exercice d’écriture signifiant. Je n’arrive pas à élaborer de projet pour lui fournir une intention pédagogique.

J’ai pensé aussi aux dangers de plonger les écrits de mes élèves dans cette masse intangible de phrases. Après tout, les nombres sont faramineux! 180 millions de tweets, 200 millions d’usagers, 140 000 tweets chaque minute!

Enfin pour ceux qui veulent se lancer, voici quelques liens intéressants à connaître pour vous aider à démarrer du bon pied.

 

 

 

Et voici l’exemple d’une classe :

 

Configurer l’environnement des élèves 4

Préparer l’environnement des élèves à l’ordinateur (version Mac): le navigateur web

 

Pour ceux qui l’avait lu l’an passé, je suis désolé de me répéter.  Pour les autres, je trouvais que je ne pouvais pas préparer l’environnement de mes élèves sans parler du navigateur web. 

 

Que ce soit Safari, Firefox, Opera ou Explorer, il est primordial d’organiser le navigateur que vous employez pour mieux encadrer l’utilisation de l’Internet au laboratoire ou dans la classe.

 

À l’école, Internet est principalement utilisé pour faire une recherche sur un sujet précis.  On peut aussi s’en servir pour réaliser en ligne certains exercices de français ou de mathématique, expédier des courriels ou encore récompenser par un temps libre avec des jeux en ligne.    

Pour toutes ces raisons, il faut prendre le temps de créer des dossiers qui vont permettre de mieux organiser les signets, les marques-pages ou les favoris que l’on utilise.

 

Voici comment j’ai préparé le navigateur que j’emploie en ce moment: 

1- Une chemise qui porte le nom de la classe dans laquelle on retrouve un dossier avec le nom de chaque élève pour qu’il enregistre les signets qu’il aime ou ceux qu’il a trouvés lors d’une recherche. J’ai placé là aussi l’adresse du carnet de classe.

 

 

 2- Sur la barre de signets (celle où l’on voit le petit livre ouvert), j’ai mis les 4 signets que nous utilisons le plus: Wikipédia, webmestre pédagogique, nos photos sur Flickr et mon carnet de classe. Au fil du temps et de l’utilisation que nous en ferons, j’ajouterai d’autres signets sur cette barre.  Si un signet n’est pas utilisé aussi souvent que prévu, je peux le retirer de la barre et le placer ailleurs dans une autre collection.  Je n’ai pas à trouver tout de suite la bonne façon de faire.  Je peux toujours ajouter ou retirer un signet selon nos besoins. L’outil permet d’avoir une souplesse qui facilite l’utilisation.  Vous n’avez pas à tout configurer tout de suite et pour de bon.  Laissez-vous le temps d’expérimenter et d’évoluer selon les projets que vous ferez ou les sites que vous découvrirez.

 

 3- Une collection de ressources c’est-à-dire des sites qui représentent des documents de référence comme un dictionnaire, un Bescherelle ou autres outils.  En l’occurence ici, le conjugueur, le grand dictionnaire terminologique, Wikipédia et un portail Jeunes.

 

 

 4- une banque d’exercices qui contient des sites où je peux trouver facilement une liste d’activités à réaliser en ligne.

 

 

 5- des dossiers avec des thèmes vus pendant l’année

 

 

 6- un endroit pour classer nos sujets de recherche

 

 

 7- Les enfants se rendent dans le dossier "exercices à faire" pour réaliser les activités que je leur propose pendant la période à l’ordinateur.  Comme son nom l’indique, ce sont des exercices qui sont à faire au laboratoire informatique.

 8- Un dossier "temps libre" qui contient des sites de jeux que vous connaissez ou que vous approuvez.  Ce dossier vous évitera de tomber sur des jeux trop violents ou des sites que les enfants ne devraient pas consulter à l’école.  Le temps libre se fait à la fin de la période quand tout le travail est terminé.

 

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