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La motricité fine

La motricité fine, qu’en savez-vous?

Voici une entrevue avec le Dr Lyonel Rossant (du site Votre enfant) qui explique exactement ce qu’est la motricité fine en vous démontrant toute son importance au niveau des apprentissages de l’écriture.

La motricité fine fait référence à la faculté d’utiliser ses doigts d’une manière précise pour exécuter certains gestes simples comme prendre, tenir, gratter mais aussi plus complexes tel que découper, écrire, dessiner et colorier.

Donc, un élève qui présente une difficulté à ce niveau ne formera pas ses lettres correctement.  Les mouvements seront secs et les courbes seront compliquées à reproduire.  On remarque alors une certaine raideur au niveau des doigts et une grande fatigabilité due à la faible mobilité des doigts. Certains enfants éprouveront même une douleur aux mains peu de temps après le début de l’activité de dessin ou d’écriture.

Première chose à vérifier:  la façon de tenir son crayon.  Une mauvaise préhension du crayon peut être une source de tension et de crispation au niveau de la main.  Heureusement, il existe des outils qui permettent de corriger ce problème.

Un stetro permet de bien placer le pouce, l’index et le majeur autour du crayon dans une position qui est plus normale et détendue pour la main. Malgré cela, il est évident que les premières utilisations ne sembleront pas aussi confortables puisqu’il faut modifier une mauvaise habitude.

Il existe aussi des exercices qui permettent de développer la motricité fine:

  1. Dès l’âge de 5 ans:  petits exercices suggérés sur « Naître et grandir« 
  2. Six pages d’exercices avec modèles à imprimer sur l’excellent blog d’Alexandre
  3. Livre à vous procurer:  « La motricité fine expliquée » dont voici un extrait
  4. « Préparer votre enfant à l’école » de Louise Doyon-Richard aux Éditions de l’Homme (description du livre)

Moyens pour indiquer le début et la fin d’une activité

Pour certains élèves en difficulté, connaître exactement le début et la fin d’une tâche peut aider à diminuer grandement leur stress.  Ils envisagent alors le travail académique d’un autre oeil.  Cela leur permet de mieux percevoir la tâche à réaliser.  D’autres enfants se sentent plus rassurés lorsqu’ils ont la possibilité de faire leur travail une étape à la fois.  Les enfants autistes ont eux aussi besoin de repères visuels pour comprendre le début d’une activité et sa fin.  On peut également faire baisser l’anxiété de certains enfants qui appréhendent de façon négative la période des devoirs en utilisant ce moyen.

Mais comment s’y prendre pour indiquer le commencement et la fin d’un exercice ou d’une tâche de façon adéquate?

Je vous propose une petite vidéo qui présente des moyens tout simples qui vous permettront de répondre à cette question.  Pour vous y rendre, cliquez sur l’image ci-dessous.

Comme je vous l’ai dit, ces trucs peuvent aussi s’adresser aux enfants qui sont rétissants quand vient la période des devoirs.  Un petit horaire bien pensé peut aider à structurer ce moment important.  Il est peut-être possible de séparer les devoirs et les leçons en trois périodes entrecoupées de courtes pauses de 10 minutes.  Vous verrez en visionnant la vidéo ce qui sera le plus adéquat pour vous et votre enfant.  Le but est de lui faire sentir qu’il progresse et qu’il se rapproche de la fin de sa tâche.  Le voir visuellement sur un tableau peut lui permettre  de bien comprendre ce déroulement.  Le matériel est facile à créer.  Il s’agit d’avoir sous la main du carton, des bandes velcro et des pictogrammes pour représenter les étapes du travail.  Vous trouverez ces pictos en cliquant sur le site des aides visuelles.

Vidéo produite par Geneva Center for Autism E-Learning Visuals

Comprendre un enfant ayant un T.E.D.

J’ai trouvé une bande dessinée géniale qui nous permet assez rapidement de plonger dans l’univers d’un enfant vivant avec un trouble envahissant du développement.  Cette B.D. a été créée par l’équipe du SESSAD des Goélettes en collaboration avec l’Association Française de Gestion de services et établissements pour personnes autistes.

Dès le début, on explique clairement les différences qui sont surtout liées aux interactions sociales.  On nous rappelle également les difficultés de traitement de l’information.  Puis, on nous suggère des moyens pour aider l’enfant à s’épanouir dans son cheminement.

Tout au long de l’histoire, le personnage nous explique ses besoins et nous propose des trucs pour le soutenir dans ses apprentissages.

Prenez le temps d’aller y jeter un petit coup d’oeil.  Cette bande dessinée vaut vraiment le détour.  Elle est un bon outil pour les enseignants qui intègrent un élève autiste.

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