L’éducation aux médias

Catégorie : Pour les enseignants Page 3 of 31

TNI, outil pédagogique

Abordons maintenant le TNI du côté de ses fonctions puisque c’est bien d’un « outil » dont il est question. Sans entrer dans les détails de son fonctionnement, il est possible de considérer les tâches qu’il me permettra d’accomplir. Je garde en tête que mon point de vue risque de changer avec le temps car mes connaissances actuelles sont un peu limitées. Je sais que je ne connais pas encore toutes les fonctions possibles.

Malgré cela et avant d’utiliser un outil pédagogique, j’aime bien faire une réflexion sur son utilisation probable. Je dois réfléchir à la portée de cet outil pour garder en tête ce qu’il est en mesure de faire et ce qui dépasse ses fonctions. Car, il ne faut pas se leurrer : un TNI, c’est d’abord un outil technologique, mais grâce à l’utilisation que j’en ferai, il pourra devenir un outil pédagogique.

Cette réflexion n’est pas à prendre à la légère même si je vois quelques sceptiques parmi certains d’entre vous. Savoir à quoi sert un outil est une connaissance de base avant d’arriver à l’utiliser à son plein potentiel. Tout ce que je suis en train d’écrire ici peut sembler trop évident. Pourtant, combien de fois, ai-je vu des personnes mettre de côté un outil technologique sous prétexte que ça ne servait pas à grand chose? Que c’était un gadget pour distraire les enfants? Que ça ne sert qu’à fixer l’attention des élèves? Que c’est trop compliqué pour rien… Que ça donne peu de résultats en bout de ligne?

Je comprends qu’en Éducation, l’outil se confond souvent avec les connaissances, le manuel avec la matière, la feuille avec la tâche. On oublie que ce n’est pas le manuel qui transmet la connaissance, mais bien l’enseignant  (grâce au modelage, à la rétroaction, à l’objectivation de la stratégie, au lien maître-élève signifiant, etc.) et que sa façon d’utiliser le manuel aura une forte incidence sur l’apprentissage des élèves. Un manuel seul n’aura jamais toute cette portée. Il n’est que l’outil. Tout comme un marteau ne construit pas une maison.

Cette méprise est compréhensible, surtout avec le discours actuel qui fait de l’enseignant un simple accompagnateur de l’élève. Alors qu’enseigner est en fait beaucoup plus complexe.

Mais revenons donc aux fonctions du TNI :

  1. projeter l’écran de mon ordinateur pour le présenter en grand devant tous les élèves
  2. écrire à main levée comme sur un tableau régulier
  3. montrer une page ou une feuille en PDF
  4. surligner du texte ou ajouter du texte sur un document PDF
  5. démontrer l’utilisation d’une application
  6. manipuler du texte ou des images à l’aide des mains (comme pour faire les manipulations syntaxiques)
  7. démontrer des stratégies de lecture à l’aide d’un texte en PDF
  8. manipuler des formes et des images en géométrie
  9. démontrer l’usage d’un rapporteur d’angle
  10. faire travailler les élèves (en sous-groupe) sur la même feuille en PDF

C’est ce que je visualise pour le moment en tenant compte de mes connaissances limitées. Au fil des semaines, je suis certain que cette liste s’allongera ou sera mieux définie. Cependant, je vois déjà l’immense potentiel de l’outil en autant que j’en fasse une utilisation bien déterminée et orientée vers les apprentissages. Mon but ou mon défi est également de le faire utiliser aux enfants le plus souvent possible.

 

 

 

Il est arrivé!

Ça y est! Mon tableau interactif est arrivé!
Untitled

 

Je suis en train de découvrir le fonctionnement de cet outil fabuleux. Je vois que la tâche est double, en ce sens, qu’il faut d’abord se familiariser avec l’interface, c’est-à-dire la façon d’utiliser le tableau : les boutons, les crayons et la modulation de nos mouvements. Deuxièmement, il faut comprendre le fonctionnement de Notebook, l’application qui permet d’utiliser plusieurs fonctions du tableau et de créer des activités éducatives.

La deuxième tâche sera vraiment la plus complexe à mon avis puisqu’il s’agit de s’approprier de l’environnement « Notebook » (si je peux l’appeler ainsi). Premièrement, il faudra apprendre à s’organiser dans la galerie pour retrouver rapidement ce que nous avons besoin. Par la suite, il s’agira de choisir ce qui doit se trouver dans le dossier « mon contenu » pour mieux conserver nos documents et nos activités. Il sera également nécessaire de se familiariser avec le fonctionnement d’une application vectorielle. J’expliquerai ce que cela représente dans un prochain billet.

Voilà! C’est tout pour le moment! Je suis tellement emballé par cet outil que je crains de me transformer en ermite pour les prochaines semaines.

Moyens pour indiquer le début et la fin d’une activité

Pour certains élèves en difficulté, connaître exactement le début et la fin d’une tâche peut aider à diminuer grandement leur stress.  Ils envisagent alors le travail académique d’un autre oeil.  Cela leur permet de mieux percevoir la tâche à réaliser.  D’autres enfants se sentent plus rassurés lorsqu’ils ont la possibilité de faire leur travail une étape à la fois.  Les enfants autistes ont eux aussi besoin de repères visuels pour comprendre le début d’une activité et sa fin.  On peut également faire baisser l’anxiété de certains enfants qui appréhendent de façon négative la période des devoirs en utilisant ce moyen.

Mais comment s’y prendre pour indiquer le commencement et la fin d’un exercice ou d’une tâche de façon adéquate?

Je vous propose une petite vidéo qui présente des moyens tout simples qui vous permettront de répondre à cette question.  Pour vous y rendre, cliquez sur l’image ci-dessous.

Comme je vous l’ai dit, ces trucs peuvent aussi s’adresser aux enfants qui sont rétissants quand vient la période des devoirs.  Un petit horaire bien pensé peut aider à structurer ce moment important.  Il est peut-être possible de séparer les devoirs et les leçons en trois périodes entrecoupées de courtes pauses de 10 minutes.  Vous verrez en visionnant la vidéo ce qui sera le plus adéquat pour vous et votre enfant.  Le but est de lui faire sentir qu’il progresse et qu’il se rapproche de la fin de sa tâche.  Le voir visuellement sur un tableau peut lui permettre  de bien comprendre ce déroulement.  Le matériel est facile à créer.  Il s’agit d’avoir sous la main du carton, des bandes velcro et des pictogrammes pour représenter les étapes du travail.  Vous trouverez ces pictos en cliquant sur le site des aides visuelles.

Vidéo produite par Geneva Center for Autism E-Learning Visuals

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