L’éducation aux médias

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Moyens pour indiquer le début et la fin d’une activité

Pour certains élèves en difficulté, connaître exactement le début et la fin d’une tâche peut aider à diminuer grandement leur stress.  Ils envisagent alors le travail académique d’un autre oeil.  Cela leur permet de mieux percevoir la tâche à réaliser.  D’autres enfants se sentent plus rassurés lorsqu’ils ont la possibilité de faire leur travail une étape à la fois.  Les enfants autistes ont eux aussi besoin de repères visuels pour comprendre le début d’une activité et sa fin.  On peut également faire baisser l’anxiété de certains enfants qui appréhendent de façon négative la période des devoirs en utilisant ce moyen.

Mais comment s’y prendre pour indiquer le commencement et la fin d’un exercice ou d’une tâche de façon adéquate?

Je vous propose une petite vidéo qui présente des moyens tout simples qui vous permettront de répondre à cette question.  Pour vous y rendre, cliquez sur l’image ci-dessous.

Comme je vous l’ai dit, ces trucs peuvent aussi s’adresser aux enfants qui sont rétissants quand vient la période des devoirs.  Un petit horaire bien pensé peut aider à structurer ce moment important.  Il est peut-être possible de séparer les devoirs et les leçons en trois périodes entrecoupées de courtes pauses de 10 minutes.  Vous verrez en visionnant la vidéo ce qui sera le plus adéquat pour vous et votre enfant.  Le but est de lui faire sentir qu’il progresse et qu’il se rapproche de la fin de sa tâche.  Le voir visuellement sur un tableau peut lui permettre  de bien comprendre ce déroulement.  Le matériel est facile à créer.  Il s’agit d’avoir sous la main du carton, des bandes velcro et des pictogrammes pour représenter les étapes du travail.  Vous trouverez ces pictos en cliquant sur le site des aides visuelles.

Vidéo produite par Geneva Center for Autism E-Learning Visuals

Les aides visuelles 1

Pas mal la petite bande dessinée du billet précédent, n’est-ce pas?  Je trouve qu’elle résume tout à fait simplement les réalités d’un enfant ayant un T.E.D. On y apprend l’essentiel de ce qu’il faut savoir pour intervenir correctement auprès de cette clientèle.

Maintenant que nous connaissons bien leurs besoins, il ne s’agit plus qu’à trouver des moyens d’y répondre efficacement.

D’ailleurs, nous savons que l’enfant ayant un T.E.D. a besoin de support visuel pour bien comprendre les consignes.  Cela l’aide à intégrer l’information et à se la rappeler au moment opportun.

Je vous ai justement déniché un bon logiciel qui permet de créer en un tour de main des horaires imagés qui suivent le déroulement du temps.  Première bonne nouvelle:  il est gratuit.  Vous pouvez le télécharger immédiatement ici en cliquant sur son nom, visual timetable.  Deuxième bonne nouvelle:  il est très simple à utiliser.

Même si le logiciel est anglais, il est possible d’écrire en français les mots sous les images.  Vous pouvez choisir le vocabulaire qui décrit le mieux le pictogramme selon vous.  Au-dessus des petites horloges se trouvent les fonctions du logiciel:  enregistrer, ouvrir un fichier, imprimer, etc.  La loupe sert à ajouter des images dans le logiciel.  Il est donc très facile d’utiliser les pictos que vous aimez.

Vous pouvez également créer des horaires plus complexes.

Nous y reviendrons probablement mais, pour le moment, je vous suggère de consulter mon babillard sous la capsule du 12 novembre.  Vous y trouverez des liens vers des banques de pictogrammes et d’images.

Nouvelle grammaire, de l’aide en ligne

Avez-vous regardé l’émission sur la grammaire actuelle au Canal Savoir la semaine passée?

– Ah! Bon!  Votre chien a mangé le cordon électrique de votre télé!  Vous aviez noté la référence sur un papier au bureau et vous l’avez oublié là-bas!  Je comprends…

Moi, je l’ai regardée bien sûr!  Et j’ai trouvé que les notions étaient expliquées avec beaucoup de clarté.  Pascale Lefrançois illustre toujours ses propos d’un exemple concret.  Je crois qu’elle arrive à rendre sa matière très assimilable pour la majorité des gens.  J’ai bien hâte de voir lundi prochain l’épisode sur l’adverbe.

Mais si la télé n’est pas votre truc, vous trouverez aussi de l’aide sur Internet.

Le site Allô prof propose dans sa bibliothèque des explications sur la grammaire actuelle.  Certaines pages (comme celle où vous vous rendrez en cliquant ici) contiennent même des exercices à faire pour pratiquer ces nouvelles notions avec vos enfants.

En bref, il faut se souvenir que les mots ont une fonction dans une phrase.  Ils sont porteurs de sens.  Ils servent à nous dire quelque chose.  Deux groupes de mots sont essentiels pour nous transmettre un message.

Le premier groupe nous dit de quoi on parle, c’est quoi le propos de la phrase.  Ce groupe sert à nous annoncer le sujet.

Le deuxième groupe vient compléter l’idée en nous disant ce qui arrive à notre sujet ou ce que le sujet fait.  Ce groupe est le prédicat :  il énonce ce que l’on dit à propos du sujet.

Par exemple dans les deux phrases suivantes:

1- Les chiens de traîneaux tirent les attelages.

De quoi parle-t-on?  « Les chiens de traîneaux » Ceci est donc notre sujet.

Qu’arrive-t-il à notre sujet?  Que fait-il?  « tirent les attelages » C‘est notre prédicat.

2- Un ami de la classe a perdu son étui à crayons.

De quoi ou de qui parle-t-on?  « Un ami de la classe »  Voici donc notre sujet.

Qu’arrive-t-il à notre sujet?  Qu’est-ce qu’on en dit?  « a perdu son étui à crayons »  C’est notre prédicat.

Pour être certain de découvrir correctement le sujet et le prédicat, il existe des manipulations linguistiques qui nous aident à vérifier le sens.  Nous en reparlerons dans un prochain billet.  N’oubliez pas de regarder « Des nouvelles de la grammaire »  lundi prochain.

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