L’éducation aux médias

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Premier contact avec iMovie

Hier, nous avons eu notre premier contact avec iMovie.  En fait, c’était le deuxième contact puisque j’ai fait une démonstration la semaine passée pour stimuler leur intérêt pour le projet.  Le but de cette activité est de permettre à chaque enfant de préparer un petit film de 2 ou 3 minutes avec des photos de son costume d’Halloween et des séquences vidéo de nos bricolages d’Halloween, toujours.

Je leur ai montré comment construire la trame de leur film en déposant les images ou les séquences dans le visualiseur de clip. 

 

Nous avons appris aussi à construire la trame sonore en glissant les sons dans le visualiseur de la chronologie.

 

Cela semble un peu complexe quand on le dit ainsi mais en fait, c’est vraiment très simple. Les enfants ont vite compris de quoi il s’agissait et ce qu’il fallait faire exactement.  C’est aussi simple que de glisser une image d’une fenêtre à l’autre ou de déplacer un objet avec le pointeur de la souris.  Ils sont tous capable de le faire aisément.  C’est pour cela que nous avons commencé tout de suite après mes explications.  Ils avaient très hâte de se mettre au travail. 

 

Il faut y aller étape par étape sinon la confusion peut s’installer et nuire au montage du film.

 

1- Il faut choisir les clips et les images en premier.  Tout ce que l’on veut voir dans son film doit être choisi au début.

 

 

2- Je passe voir chacun d’entre eux pour vérifier ce qu’ils ont l’intention de faire et s’ils ont des idées pour une petite histoire.  Certains de mes élèves veulent vraiment créer une petite scène effrayante.  Je les aide à amorcer leur film avec un titre et nous enregistrons leur projet.  Ils n’ont pas à tout savoir dès le début.  Ils apprendront plus tard à créer seul un titre au commencement d’un film.  Ils ont déjà beaucoup de choses à maîtriser. 

 

3- J’explique ensuite comment faire le montage en débutant par les transitions.  Ils découvrent qu’ils ont différents choix pour unir deux images ou une image et un clip.  Ils placent donc leurs transitions dans le visualiseur de clips et nous enregistrons à nouveau le projet.  (Nous nous sommes rendus jusqu’à cette étape aujourd’hui.)

 

 

4- Il est temps de mettre de la musique pour donner une intensité dramatique ou ajouter simplement des bruits pour faire peur.  Il est aussi possible d’enregistrer notre voix.  Deux ou trois élèves ont commencé à ajouter du son et même à s’enregistrer eux-mêmes aujourd’hui.  Je me rends compte que mes élèves ont beaucoup progressé depuis le début de l’année.  Ils prennent de l’assurance.  Ils n’hésitent pas à explorer les fonctions d’un logiciel.  Ensuite, ils me posent des questions pour valider leurs découvertes.  Je pense que tout cela est dû à nos visites assidues au laboratoire informatique.  Trois ou quatre périodes par semaine à l’ordinateur font toute une différence.

 

5- Je les aide à tour de rôle à "terminer" leur film avec le mot "fin".  Puis, nous vous présentons le tout sur le Carnet de classe.

 

Les enfants sont vraiment emballés par ce projet.  Je suis impatient de visualiser leur petit film.  Certains ont eu de bonnes idées.  J’ai bien hâte de voir où tout cela pourra nous amener.  Peut-être pourrons-nous faire le montage de petites séquences que nous aurons inventées!  Qui sait!  

 

L’histoire de la culture religieuse à Montréal

   Dans le cadre de notre formation sur le nouveau cours d’éthique et de culture religieuse, tous les enseignants de l’école ont été invités à participer à un perfectionnement très particulier.  C’est le collectif d’animation urbaine, L’Autre Montréal, qui nous a fait visiter la ville sous un regard tout à fait différent. 

   L’animation à laquelle nous avons assistée s’appelle: Petits arrangements avec les dieux.  C’est en explorant les lieux de culte à Montréal qu’on découvre l’histoire unique de la coexistence des diverses religions dans notre ville et ce, pratiquement dès sa création.

   Le parcours est fascinant, les histoires et les anecdotes le sont tout autant.  Et que dire des lieux qui nous ont été montrés, sinon qu’ils sont de superbes vestiges du passage des gens qui ont façonné la ville.  En détruisant les monuments et le patrimoine, on détruit du même coup l’histoire des personnes qui ont vécu ici, annulant ainsi jusqu’à leur existence même.  Voilà, c’était ma phrase à la défense du patrimoine du Québec. Petite parenthèse.  Je fais en ce moment des recherches sur les ponts couverts de la belle province et je m’aperçois qu’on a conservé très peu d’information sur les ouvriers qui ont travaillé sur les ponts.  À certains moments, on ne peut donner aucune date de construction.  Et nous ne reculons pas si loin dans le temps! Ce sont des ponts bâtis entre 1900 et 1958.  Les documents n’ont tout simplement pas été conservés. Il en va de même pour certains ponts qui ont été rayés de la carte par de mauvaises intentions et dont nous n’avons aucune photo.  Fin de la parenthèse.

   Grâce au perfectionnement, j’ai compris un peu mieux ce qu’on entend par culture religieuse.  Ce n’est pas de favoriser une religion plus qu’une autre et encore moins de convertir les enfants à d’autres religions que celle qu’ils ont déjà.  C’est vraiment de présenter l’histoire des religions de leur passé jusqu’à aujourd’hui, comme on le fait déjà pour l’histoire du Canada. 

   Je crois que de raconter l’histoire des personnes et de leurs croyances amène une dimension humaine à toutes les religions.  Je dis bien l’histoire des personnes et de leurs croyances, pas l’enseignement de la bible, de la Tora ou du Coran.  On diminue ainsi la peur de l’autre et on augmente la compréhension et l’acceptation des individus.  Cela n’est possible toutefois qu’en gardant un regard neutre et en évitant les jugements de valeurs et les comparaisons qualitatives.  Je me suis rendu compte que la dame qui nous donnait la formation ne parlait que des personnes en effleurant à peine leurs coutumes.  Elle n’a transmis aucun enseignement religieux.  Elle était neutre et ne racontait que les faits. 

   Cela s’inscrit complètement dans l’optique d’apprendre à vivre en société dans l’harmonie et le respect des différences.  Quand on respecte l’autre, on n’essaie pas de le changer.  Il nous accepte tel que nous sommes et nous l’accueillons comme il est.  C’est vrai de toutes les relations humaines, que ce soit en amitié, en amour ou en société.  Telle est la vraie nature humaine.
 

Une bande dessinée pour développer l’écriture

Il me fait plaisir de vous présenter les bandes dessinées que nous avons commencées à créer au début du mois de septembre.

Cette histoire a surgi tout bonnement en discutant avec les élèves alors que nous nous pratiquions à inventer des phrases comiques en utilisant des mots trouvés au hasard dans notre duo-tang de leçons (qui sert aussi d’outil de référence en orthographe).  Tout à coup, cette phrase a été écrite au tableau par un élève:  "Ce n’était pas Sylvain qui était dans la classe.  C’était … "  Elle a suscité beaucoup de réactions et de nouvelles idées.  Le sujet semblait très intéressant!  Les enfants rivalisaient d’imagination pour trouver les situations les plus comiques.  C’était amusant!  Tout le monde riait.  C’est ainsi que cette nouvelle activité a commencé…

Mercredi 15 septembre, les élèves débutent la rédaction de leur histoire dans leur cahier de français.  Jason a beaucoup d’idées.  Il est emballé par son histoire.  Il veut interagir avec son héros, celui qu’il voit à la télé. Morlon décide de vivre une aventure avec Bomberman.  D’autres imaginent que des animaux se retrouvent dans la classe.  Les idées fusent.  Les élèves sont emballés.

La semaine suivante, nous corrigeons certaines petites erreurs avant de nous rendre au laboratoire.  Je ne veux pas trop m’attarder sur cette correction puisque nous aurons à tout corriger une autre fois dans le logiciel Comic Life. Il ne faut pas dédoubler les étapes pour éviter d’alourdir la tâche inutilement.  Corriger et recorriger risque de décourager les enfants.  Je ne teste pas leur capacité à taper sur un clavier.  Il est évident pour moi qu’ils feront des erreurs en recopiant sur l’ordinateur même si nous avons corrigé au préalable dans leur cahier.  Je veux leur montrer qu’il est amusant d’écrire et ça l’est encore plus lorsque l’on peut laisser aller notre imagination.

Au labo, je vérifie si les enfants se souviennent comment utiliser le logiciel.  Nous faisons une révision des ses fonctions.  Tout se déroule bien.  Certains enfants ont même le temps de commencer leur bande dessinée. 

Au fil des semaines, ils m’épatent parce qu’ils arrivent à recréer en réel les situations qu’ils ont imaginées dans leur cahier de français.  L’histoire de Jason demande la participation de ses amis.  C’est d’ailleurs Jason qui a l’idée en premier de déplacer les chaises pour recréer une classe.  Il est tellement intéressé par le projet qu’il ajoute toujours des pages à chaque semaine.  Je crois qu’il a fait preuve de beaucoup de débrouillardise pour recréer certaines situations.  Tout le monde s’est beaucoup investi dans ce projet.  Les enfants devaient arriver à représenter certaines phrases en mimant diverses émotions.  Nos périodes du mercredi passent très vite.  C’est si agréable! 

Voici de petits extraits.  Vous pouvez consulter les bandes dessinées complètes sur Mon carnet de classe.  Cliquez sur les images.

 

 

 

 

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