Une émoticône du code de révision

Après avoir été déstabilisé pendant la première semaine de fermeture, je me suis ressaisi et j’ai décidé de proposer quelque chose aux parents à qui j’écris régulièrement depuis septembre.

J’ai pensé à différentes activités à faire en ligne. J’ai réfléchi aux interventions qu’il m’était possible de faire. Et j’en suis venu à la conclusion que l’écriture était un bon levier. Je me suis rappelé de certains outils que j’ai présentés sur ce blogue en 2007 comme mon code de correction. Dans ce billet, j’expliquais comment j’allais aider mes nouveaux élèves à apprendre le code de correction pour qu’ils arrivent à écrire un texte directement à l’ordinateur.

Alors, comme première activité, j’ai proposé aux parents de débuter une correspondance avec leurs enfants. C’était l’activité pédagogique qui, à mon avis, me permettait le plus d’enseigner quelque chose à distance.

J’ai mentionné aux parents de ne pas corriger les messages avant de me les envoyer. Pour que mon intervention fonctionne correctement, je voulais pouvoir faire la révision du texte des enfants moi-même et, par la même occasion, leur faire de petits commentaires en guise de rétroaction.

La rétroaction est l’élément le plus important de mon intervention à distance. En réagissant à leur texte, je suis en mesure de les guider dans leur correction. Je peux aussi faire des suggestions au niveau du contenu et de la structure de phrase. Je peux également m’ajuster aux capacités des enfants et éviter qu’ils aient à corriger des fautes qui ne sont pas de leur niveau académique. Les parents ne sont pas outillés pour faire cette différenciation. On ne demande pas à un élève de 3e année de corriger son texte avec les mêmes capacités qu’un élève de 6e année.

La réponse des parents est venue assez rapidement et je dois dire que ma proposition a été accueillie très positivement.

J’entretiens donc cette correspondance avec environ vingt élèves depuis cinq semaines. Je vous parle des bénéfices dans mon prochain billet.